Visa Schengen – Les États membres de l’UE ont convenu d’un déploiement progressif du système d’entrée/sortie (EES). Et ce, après des retards répétés dus au manque de préparation et à des problèmes techniques.
L’accord a été conclu par les ministres de l’Intérieur de l’UE lors d’une réunion à Bruxelles le 5 mars, rapporte Schengen.News.
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Visa Schengen : La solution adoptée par l’UE est flexible
En annonçant la nouvelle, le ministre polonais de l’Intérieur et de l’Administration Tomasz Siemoniak a déclaré que :
« Octobre est notre horizon », suggérant que l’EES devrait commencer ses opérations à l’automne de cette année.
Toutefois, la date exacte du lancement du système n’a pas encore été fixée par les autorités de l’UE.
En plus de cette déclaration, M. Siemoniak s’est également déclaré satisfait des progrès réalisés dans le contrôle. Et la protection des frontières extérieures de l’UE au cours de la présidence polonaise du Conseil de l’UE.
Il a également souligné que la solution adoptée par les États membres de l’UE est flexible. Et garantit la sécurité des mouvements migratoires.
La solution adoptée est, d’une part, flexible et, d’autre part, garantit la sécurité des mouvements migratoires.
Ministre polonais de l’Intérieur et de l’Administration Tomasz Siemoniak
Les États membres de l’UE auront deux options pour lancer un système d’entrée/sortie
Avec la décision du Conseil de l’UE, les États membres de l’UE auront désormais deux options pour la mise en œuvre de l’EES. Les pays de l’UE pourront lancer le système en une seule fois ou le lancer de manière progressive.
En effet, dans le cadre du déploiement progressif, les États membres pourront lancer progressivement le système au cours d’une période de transition de six mois.
Les pays qui décident de procéder à un déploiement progressif devront :
Enregistrer 10% des passages aux frontières après le premier mois et, pendant les 60 premiers jours, ils pourront utiliser l’EES sans les fonctionnalités biométriques.
Après 3 mois, les États membres de l’UE devraient commencer à exploiter le système avec des fonctionnalités biométriques. Et devraient parvenir à l’enregistrement complet de toutes les personnes d’ici la fin de la période de transition de 6 mois.
Pendant les 60 premiers jours, les États membres peuvent utiliser l’EES sans fonctionnalités biométriques.
Après 3 mois, les États membres devraient utiliser l’EES, avec des fonctionnalités biométriques, à au moins la moitié de leurs points de passage frontaliers.
Par ailleurs, les pays de l’UE devraient parvenir à un enregistrement complet de toutes les personnes d’ici la fin de la période de mise en service progressive de l’EES.
Conseil de l’UE
Le Conseil a également souligné que jusqu’à la fin de la période de transition, les États membres continueront à tamponner manuellement les documents de voyage.
Quel est le système d’entrée/sortie de l’UE ?
En effet, le système d’entrée/sortie est un système informatique automatisé. Il remplacera l’apposition manuelle des passeports, modernisant ainsi les contrôles aux frontières.
Avec le lancement du système, tous les ressortissants non européens, qu’ils soient ou non autorisés à entrer sans visa dans l’espace Schengen:
Devront s’enregistrer dans le système en fournissant leurs données biométriques et d’autres informations personnelles.
D’ailleurs, les données des ressortissants étrangers seront stockées dans une base de données sécurisée. Et l’enregistrement restera valable 3 ans.
L’objectif de l’EES est de prévenir l’immigration irrégulière vers l’UE, de détecter les personnes ayant dépassé la durée de séjour autorisée et celles utilisant de fausses identités. Et de suivre les personnes entrant et sortant de l’UE, entre autres.
Principaux points à retenir
Les États membres de l’UE ont convenu de déployer progressivement le système d’entrée/sortie.
Le système devrait devenir opérationnel à l’automne de cette année.
Les États membres de l’UE disposeront d’une période de transition de six mois avant de lancer pleinement l’EES.
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