Le nouveau permis de séjour en Espagne – Cette nouvelle modalité, qui s’ajoute aux différents types d’enracinement déjà existants, profite à ceux qui disposent d’une offre d’emploi au moment de la candidature.
Un nouvel horizon s’ouvre pour ceux qui cherchent à régulariser leur situation en Espagne. Le projet de loi sur l’immigration introduit l’enracinement socio-travailleur , un nouveau mécanisme qui pourrait changer la vie de nombreux immigrants.
Ce chiffre légal permet à ceux qui, ayant résidé en Espagne de manière continue pendant au moins deux ans, d’obtenir une autorisation de séjour temporaire, disposent d’une offre d’emploi au moment de leur candidature.
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L’enracinement socio-travailleur : Un nouveau titre de séjour bientôt en Espagne
L’enracinement socio-travailleur, qui s’ajoute à d’autres formes d’enracinement déjà existantes, apparaît comme un outil crucial dans le processus d’intégration des immigrés sur le marché du travail espagnol.
Ce mécanisme reconnaît non seulement l’importance du placement professionnel pour la stabilité des étrangers dans le pays, mais offre également un cadre plus accessible pour que ceux qui ont démontré leur engagement envers la société espagnole puissent régulariser leur situation.
Conditions d’éligibilité
En effet, pour bénéficier de ces racines, il est essentiel de remplir une série d’exigences générales qui garantissent à la fois la sécurité et l’intégration des candidats dans la société espagnole.
Ces exigences comprennent :
– Situation irrégulière et durée du séjour : Le demandeur doit être en situation irrégulière au moment de la demande et avoir séjourné en Espagne de manière continue et ininterrompue pendant au moins les deux années précédentes.
De cette manière, le séjour minimum est réduit d’un an, étant donné qu’auparavant 3 années de séjour dans le pays devaient être accréditées.
– Absence de casier judiciaire :
Le candidat ne doit pas représenter une menace pour l’ordre public, la sécurité ou la santé publique. De plus, il est obligatoire de ne pas avoir de casier judiciaire, ni en Espagne ni dans les pays où vous avez résidé au cours des 5 années précédant la demande.
– Ne pas être rejeté dans d’autres pays :
Le demandeur ne doit pas apparaître comme rejetable sur les territoires d’autres pays avec lesquels l’Espagne a des accords à cet égard.
– Paiement des frais :
Pour traiter la demande, il est nécessaire d’avoir payé les frais correspondants.
Autres conditions
Outre les exigences générales, l’Enracinement Sociolaboral impose certaines conditions spécifiques qui doivent être remplies pour obtenir une autorisation de séjour temporaire. Ces exigences sont en effet, les suivantes :
– Séjour minimum de deux ans :
Le demandeur doit avoir résidé en Espagne pendant au moins deux ans juste avant de soumettre la candidature, ce qui renforce donc, l’idée d’enracinement significatif dans le pays.
– Contrat de travail :
Il est indispensable de prévoir un ou plusieurs contrats de travail signés par le travailleur et l’employeur.
En plus, le contrat doit garantir au moins le salaire minimum interprofessionnel (SMI) , qui en 2024 est de 1 134€, ou le salaire fixé dans la convention collective applicable.
De plus, dans le cas d’emplois à temps partiel ou d’emplois auprès de plusieurs employeurs, plusieurs contrats peuvent être soumis. Et ce, à condition que la somme des heures de travail atteigne au moins 20 heures par semaine au total, contre 30 heures auparavant requises.
De même, afin d’éviter la fraude, vous devez conserver cet emploi pendant au moins trois mois.
Le nouveau permis de séjour en Espagne : Une alternative
L’Enracinement Socio-Travail présente une limite importante : il s’adresse en effet, exclusivement à ceux qui peuvent obtenir une offre d’emploi en tant que salarié .
Cela signifie que ceux qui souhaitent créer leur propre entreprise ou travailler à leur compte ne peuvent pas bénéficier de cette mesure. Pour ces personnes, l’option la plus viable est l’enracinement social , qui nécessite un séjour continu de trois ans en Espagne.
Ces racines offrent une marge plus large en termes d’activité économique, permettant la possibilité d’obtenir un permis de séjour non seulement par le biais d’un contrat de travail, mais aussi par l’entrepreneuriat .
Pour accéder à cette modalité, outre la durée du séjour, il est nécessaire de démontrer l’existence de liens familiaux ou de présenter un rapport d’intégration et de disposer de ressources financières suffisantes .
Cette flexibilité fait du Social Rooting une option préférable pour ceux qui, après trois ans en Espagne, cherchent à créer leur propre entreprise.
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