سكن

Sahara occidental: le Conseil de sécurité et la Minurso sont une partie du problème

Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a indiqué lundi que le Conseil de sécurité s’est abstenu d’imposer une solution au conflit au Sahara Occidental, devenant avec la Minurso « une partie du problème ».

« Le Conseil de sécurité et la MINURSO sont une partie du problème. Ils ont même commencé à tenter de modifier le fond de la résolution », a déclaré le chef de la diplomatie sahraouie dans un entretien au journal « Le Soir d’Algérie », pointant du doigt une Mission onusienne qui « ne fait rien ».

« Le cessez-le-feu a été rompu. Elle (Minurso) avait la prérogative d’agir mais n’a rien fait », a-t-il appuyé.

Evoquant le retard enregistré dans la désignation d’un nouvel envoyé personnel du SG de l’Onu au Sahara occidental, le ministre sahraoui a affirmé que « le Maroc a refusé trois envoyés », avant de souligner que la question de l’émissaire est « un faux problème ».

« Les Nations unies ont mis en place la Minurso qui a un représentant spécial. Pourquoi avoir un représentant personnel ? C’est une manière de dévier la mission de la Minurso », a expliqué M. Ould Salek.

A propos de la récente annonce du président américain sortant, Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, M. Ould Salek a indiqué que « cela a été perçu comme étant une violation du droit international ». « C’est la preuve que la reconnaissance de la souveraineté du Maroc n’a pas été acceptée », a-t-il dit.

« Il faut aussi comprendre qu’il s’agit d’une position personnelle d’un président qui fait ses valises », a-t-il ajouté.

Pour le ministre, cette annonce survenue avant le départ de Trump de la Maison Blanche, le 20 janvier prochain, renseigne sur la volonté du régime marocain de normaliser ses relations avec Israël en ce moment, parce qu' »ilavait besoin d’un soutien pour sortir de ce guêpier ».

Il a assuré que « son pays aller tout faire pour réapproprier ses droits », avec l’arrivée de la prochaine administration Biden.

Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page