ALGÉRIEFil

La Cour d’Alger confirme les peines prononcées à l’encontre de Ould Abbès et Barkat

 La chambre pénale près la Cour d’Alger a confirmé dimanche les peines prononcées par le Tribunal de première instance de Sidi M’hamed, à l’encontre des accusés impliqués dans l’affaire de détournement de deniers publics du ministère de la Solidarité nationale, dont les deux anciens ministres, Djamel Ould Abbès et Said Barkat, ainsi qu’un nombre de cadres.

Le Tribunal de première instance de Sidi M’hamed avait condamné, en septembre dernier, les deux anciens ministres de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès et Said Barkat, à des peines respectives de 8 ans et 4 ans de prison ferme avec une amende d’un million de DA chacun.

Egalement impliqués dans cette affaire, l’ancien Secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale, Bouchenak Khelladi, a été condamné à 3 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million de DA et l’ancien chef du protocole, Djellouli Said à 2 ans de prison ferme dont une année avec sursis et une amende d’un million de DA.

Dans la même affaire, le fils de Djamel Ould Abbès, El Ouafi (en fuite à l’étranger), a été condamné à 10 ans de prison ferme, assortis d’une amende d’un million de DA avec émission d’un mandat d’arrêt international à son encontre.

Le parquet général près la même Cour avait requis la semaine dernière une peine de dix (10) ans de prison ferme et une amende d’un (1) million de DA contre l’ancien ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbes, et une peine de huit (8) ans de prison ferme et une amende d’un (1) million de DA contre, Saïd Barkat, jugées tous deux pour « dilapidation et détournement de deniers publics », « conclusion de marchés en violation de la législation » et « abus de fonction ».

Le Procureur général avait également requis plusieurs peines à l’encontre d’autres accusés dont, cinq (5) ans de prison ferme et une amende d’un (1) million de DA contre l’ancien secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale, Bouchenak Khelladi, et des peines allant de quatre (4) à cinq (5) ans de prison ferme et une amende de 500.000 DA contre les autres accusés, avec la confiscation de tous les biens provenant du crime, et ce conformément aux dispositions de la loi relative à la lutte contre la criminalité.

Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page