Le RND condamne vigoureusement la résolution du Parlement européen sur les droits de l’homme en Algérie

Le parti du Rassemblement national démocratique (RND) a dénoncé et condamné vigoureusement la résolution du Parlement européen sur la situation des droits de l’homme en Algérie, la qualifiant de « fausses allégations » qu’il rejette en bloc.
« Ce type d’ingérence est susceptible de nuire aux relations entre l’Algérie et l’Union européenne car c’est une tentative de porter atteinte à la stabilité dont jouit notre pays par rapport à d’autres Etats européens », a estimé jeudi le parti du RND dans un communiqué.
S’interrogeant sur « les visées de cette résolution quant à son timing », le RND considère que « la teneur de la résolution dénote sans l’ombre d’un doute un comportement politique irresponsable qui n’est pas innocent ». « Il s’agit d’une provocation et d’une ingérence européenne dans nos affaires intérieures et les Algériens le refusent », a soutenu la formation politique.
« L’Algérie avance sur la voie du renouveau et du changement. Elle prend les décisions qu’elle juge être dans les intérêts de son peuple, en toutes souveraineté et indépendance, y compris en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’homme et des libertés et du maintien de l’ordre public conformément à la Constitution et aux lois en vigueur dans la République algérienne démocratique et populaire », a tenu à rappeler le RND au Parlement européen et à tous les porte-voix qui nourrissent de la haine envers l’Algérie novembriste, révolutionnaire et résistante.
Et de conclure en réaffirmant, à l’instar de toutes les franges du peuple algérien, son « total rejet de toute forme d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie », invitant les eurodéputés à l’origine de cette résolution à « s’intéresser aux droits de leurs peuples qui continuent de manifester dans certaines capitales dans la violence et la contre-violence » et à « protéger les droits et les libertés des étrangers sur le sol européen ».
Le RND a également invité ces eurodéputés à « s’intéresser aux droits de l’homme bafoués systématiquement dans les territoires palestiniens et sahraouis occupés, ainsi que dans d’autres régions du monde ».