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La révision constitutionnelle prévoit la protection de la femme contre la violence

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou a affirmé mercredi que la révision constitutionnelle prévoit la protection par l’Etat de la femme contre toutes formes de violence dans tous les lieux et espaces publics ».

L’Etat œuvre inlassablement à lutter contre toute les formes de violence à l’égard des femmes à travers des mécanismes préventif et dissuasif et veille à les promouvoir », a indiqué la ministre lors d’un séminaire tenu par visioconférence à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

« L’article 40 de la Constitution révisée récemment prévoit la protection par l’Etat de la femme contre toutes formes de violence dans tous les lieux et en toutes conditions mais aussi dans les espaces publics et en milieu professionnel et privé », a-t-elle souligné.

La Loi met à la disposition des victimes de violences des structures d’accueil et des dispositifs de prise en charge et d’assistance juridique, a-t-elle ajouté.

Pour la concrétisation de l’action gouvernementale sectorielle, et dans le cadre des efforts de l’Etat pour la prise en charge des catégories vulnérables dans une situation sociale difficile, notamment les femmes, le réseau institutionnel spécialisé dans la protection de la femme en détresse sera renforcée par l’ouverture d’un nouveau centre  national d’accueil des filles et des femmes victimes de violence à Annaba.

Dans la situation sanitaire due à la propagation de la pandémie de Covid-19 et les mesures préventives prises, le secteur de la solidarité a pris une série de mesures urgentes à travers le lacement d’une plateforme numérique (consultations familiales) notamment féminine pour leur prise en charge psychologique et psychique par des psychologues et des sociologues.

La ministre a fait état de la prise en charge médicale et sociale de 140 femmes notamment en période de confinement au niveau des centres nationaux d’accueil des filles et femmes victimes de violence, et ce en vue de les réintégrer en milieu familial ou dans des centres de formation professionnelle pour acquérir des qualifications.

Mme Krikou a mis l’accent sur la détermination du secteur à mettre en oeuvre des programmes opérationnels à travers la poursuite de l’accompagnement en matière de protection de la femme en adéquation avec les exigences sociales, et ce en organisant des formations de conseils familiaux en coordination avec le secteur des affaires religieuses et l’association de la société civile sur la manière de faire face aux différends familiaux et d’éviter les comportements violents qui détruisent la famille.

De son côté, le président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Bouzid Lazhari a affirmé que les violences faites aux femmes constituent des violations des droits de l’homme et préjudicient au principe d’égalité entre homme et femme, rappelant les politiques et les programmes nationaux pris pour lutter contre ce fléau avec l’association de la société civile.

Saluant le dernier amendement constitutionnel qui prévoit la protection de la femme de toutes formes de violence, M. Lazhari a mis en avant l’importance des actions de sensibilisation pour encourager les femmes victimes de violence à dénoncer ces pratiques inhumaines.

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